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juste équilibre - Page 4

  • Obama fidèle à une politique centriste

    Un conseiller de Barack Obama vient d’expliquer que ce qui était particulièrement difficile pour le président américain était d’être constamment attaqué tant à sa droite qu’à sa gauche.

    Bienvenue dans le monde du Centre, monsieur le conseiller!

    Celui-ci estime qu’Obama devrait donner des gages à un des deux côtés afin de ne pas demeurer dans une telle situation qu’il considère comme intenable politiquement.

    En somme, il lui demande de ne plus être centriste…

    Comme je l’ai déjà dit de nombreuses fois, être du Centre, c’est effectivement s’exposer constamment aux critiques de la gauche et de la droite, c’est-à-dire à un double-feu de critiques des clientélismes et des populismes des deux bords extrêmes.

    Un centriste qui réussit, c’est une défaite pour la gauche et la droite. C’est donc inacceptable pour les extrêmes.

    Barack Obama, qui ne s’est jamais départi de son positionnement centriste, ne le savait peut-être pas en 2007 lorsqu’il a accédé à la Maison blanche, mais j’en doute.

    Parions qu’avec les attaques parfois ordurières dont il a été victime et venant tant de droite que de gauche, il est désormais parfaitement au courant!

    C’est bien d’ailleurs ce qui est arrivé à nombre de ses prédécesseurs lorsqu’ils ont accédé, dans le monde, au poste suprême d’un Etat.

    Bill Clinton aux Etats-Unis mais, en France, Valéry Giscard d’Estaing pour ne prendre que deux exemples.

    Et quand un dirigeant de droite ou de gauche, s’aventure de temps en temps au centre de l’échiquier politique, comme c’est le cas de François Hollande aujourd’hui et de Jacques Chirac hier, ils sont bombardés de critiques venus des deux bords.

    C’est comme cela.

    Pour en revenir à Obama qui, lui, est un vrai centriste, ces critiques sont un bon baromètre de son positionnement politique.

    Dans la tourmente actuellement – mais on pourrait dire, comme d’habitude! – suite à des affaires où il n’a rien à voir et à d’autres où l’on met en cause son action, voire ses reniements, il demeure droit dans ses bottes de centriste.

    Avant cela, rappelons qu’il y a le monde tel qu’on voudrait le voir et le monde tel qu’il est. Un centriste peut rêver que notre monde ressemble au premier mais il se doit d’agir de manière responsable vis-à-vis du second afin de le rendre meilleur et plus sûr.

    Mais ce hiatus entre les deux mondes est bien une réalité politique qui contraint les responsables politiques de tous bords de faire le grand écart lorsqu’ils sont au pouvoir.

    Oui, le monde tel qu’il est a du mal, parfois, à faire rêver alors que l’on peut bâtir toutes les fantasmagories que l’on souhaite avec le monde tel qu’on voudrait le voir.

    Dans ce dernier, il n’y a pas de crises économiques qui mettent au chômage des millions de personnes, il n’y a pas d’enfants battus et d’autres vivants dans des bidonvilles, il n’y a pas de terroristes qui s’attaquent à des personnes qui ne leur ont rien fait et il n’y a ni misère, ni haine, seulement du respect et de l’amour.

    Rêvons car cela nous aide à poursuivre l’espoir d’un monde meilleur et les rêveurs ont eu, souvent, de meilleurs résultats que ceux qui renonçaient.

    Cependant, agir sur la réalité pour la rendre meilleure est l’action la plus efficace de toute. Mais elle est loin d’être la plus glamour, ni la plus populaire.

    Voilà comment on peut expliquer, partout dans le monde, les difficultés des politiques centristes, voire au centre.

    Barack Obama a évidemment des idéaux et ses discours où il stigmatise la guerre, la pauvreté et la violence faite aux enfants en sont des preuves.

    De même que son action en faveur d’une couverture santé des plus pauvres, sa volonté de régulariser nombre d’immigrants entrés illégalement aux Etats-Unis ou pour réguler la finance afin qu’elle ne soit pas toute puissance et dicte ses volontés à la nation tout entière, est dictée par une volonté de bâtir un monde meilleur.

    Pour autant, il n’a jamais été un naïf et il sait qu’il y a une réalité que l’on peut réformer, que l’on peut améliorer, que l’on peut parfois transformer mais qui est là et qui sera toujours là face aux chimères des idéologues de la droite et de la gauche.

    De même, il n’a jamais fui les responsabilités qui peuvent écorner une image comme celle d’assurer la sécurité des Etats-Unis face au terrorisme, qu’il vienne de l’extérieur ou de l’intérieur, démontrant qu’être centriste n’est pas être naïf.

    Il lui reste encore trois ans et demi pour faire de son passage à la Maison blanche une réussite centriste mais il a déjà accompli beaucoup.

    Pour autant, quoiqu’il arrive, il devra faire face à ces attaques venues de la droite et de la gauche jusqu’à la fin de son mandat.

    Ceux qui, à droite et à gauche, affirment qu’être du Centre est un positionnement politique sûr et de tout repos sont des mystificateurs. Ils confondent à dessein la volonté de mener une politique de juste équilibre et de réformes responsables avec cette politique démagogique qui est de contenter, en même temps, tous les clientélismes en faisant de l’immobilisme irresponsable qu’eux-mêmes mènent lorsqu’ils sont au pouvoir après avoir abandonné la plupart de leurs promesses électorales irréalistes.

    Ici, l’alliance objective Gauche-Droite contre le Centre est vraiment une réalité.

    Alexandre Vatimbella

     

     

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  • Le juste équilibre du Centre entre liberté et sécurité

    Le juste équilibre est le principe premier d’une vision politique centriste.

    Il s’applique, entre autres, dans le débat sécurité-liberté qui est au cœur de la démocratie républicaine.

    S’il ne peut y avoir de démocratie sans liberté, il ne peut y en avoir, non plus sans sécurité.

    La sécurité garantit la liberté.

    Pour jouir et user de sa liberté, il faut être en sécurité.

    Et cette équation est encore plus prégnante pour tous ceux qui ne sont pas en haut de l’échelle sociale.

    De même, une démocratie se doit de se protéger contre les risques d’agressions extérieures.

    Et la communauté mondiale démocratique doit unir les efforts de tous ses membres pour en faire de même.

    Tout ceci n’est que du réalisme et du pragmatisme face aux dangers qui menacent depuis toujours le système démocratique.

    Quant à l’angélisme qui veut que personne ne peut en vouloir à la démocratie qui ne peut avoir d’ennemi ou se montrer agressif vis-à-vis d’un pays démocratique, l’histoire en a montré l’inanité et la dangerosité.

    Enfin, dans une démocratie républicaine, seule une institution communautaire peut assurer cette sécurité pour tous: le gouvernement central au niveau d’une entité étatique et tous les échelons intermédiaires ensuite selon les traditions de chaque pays.

    Ayant dit cela, il faut donc trouver ce fameux juste équilibre tout en ne tournant pas le dos aux valeurs de la démocratie mais aussi en ne niant pas les réalités dans lesquelles nous vivons et qui ne sont pas les mêmes selon les époques (tout en pointant les permanences des rapports de force).

    Si on se place dans le cadre de la démocratie représentative, il est évident que, quelles que soient les règles adoptées, les élus du peuple doivent avoir la capacité de contrôler les mesures de sécurité mises en place afin que celles-ci ne viennent pas annihiler la liberté mais la servent et la protègent.

    Quant au fil rouge qui doit animer les responsables politiques dans l’élaboration délicate de ce juste équilibre, il doit évidemment privilégier la liberté car c’est en son nom que les mesures de sécurité sont prises dans une démocratie.

    Cela ne signifie nullement qu’in fine se soit toujours plus de liberté pour moins de sécurité mais cette dernière ne peut-être légitime que si elle est incontournable afin d’assurer l’intégrité de l’individu et/ou de la communauté.

    Tout ceci nous ramène évidemment aux mesures anti-terroristes prises ces dernières années aux Etats-Unis qui sont actuellement l’objet de critiques de la part de nombreux politiciens et de médias à travers le monde depuis les «révélations» récentes d’un ancien agent de la CIA, Edward Snowden.

    Il faut rappeler d’abord que le travail controversé de la NSA (National security agency, l’agence fédérale qui est en charge des programmes de sécurité nationale dont, en particulier, ceux d’écoute afin de détecter les possibles attaques contre le pays) est contrôlé depuis toujours par le Congrès américain, celui-ci étant non seulement au courant de ce qui se passe mais c’est lui qui autorise ces contrôles.

    On est bien dans le contrôle démocratique exercé par les élus du peuple dont nous parlions plus haut.

    Ce que Snowden a «dénoncé» comme étant un Big brother qui a un œil sur tous les faits et gestes de tout un chacun (ce qui est faux selon les élus du Congrès) est un programme tout à fait légal et voté par le Congrès des Etats-Unis.

    Ensuite, il est important de savoir si ces mesures sont liberticides au point que leur mise en œuvre fait plus de mal à la démocratie qu’elle ne lui en fait du bien.

    Evidemment, nous ne savons pas tout de ce qui se passe réellement mais la surveillance telle qu’elle est autorisée – et qu’aucune preuve sérieuse, pour l’instant, n’a démontré qu’elle est un paravent pour des agissements répréhensibles – possède la légitimité nécessaire face aux risques terroristes internes et externes concrets qui planent sur les Etats-Unis.

    De leur côté, les citoyens américains à une majorité de 56% sont d’accord avec ces programmes de la NSA selon les derniers sondages

    Quant à Snowden, ils sont pour l’instant dans l’expectative et dans l’attente d’informations pour se déterminer afin de savoir s’il est un «traitre» ou un «patriote». 46% d’entre eux déclare ne pas savoir tandis que 31% pensent qu’il est patriote et 23% un traitre.

    Toujours est-il que, selon de nombreux experts interrogés par les médias, la mise sous les projecteurs de ces programmes va rendre le travail de surveillance et d’appréciation du risque terroriste plus difficile et tous les efforts réalisés jusqu’à présent moins efficaces à court terme.

    La liberté est un bien inestimable et son existence pour les citoyens des pays démocratiques n’est pas négociable.

    Néanmoins, cette liberté, s’il elle permet légitimement de débattre du juste équilibre entre liberté et sécurité notamment dans les médias, ne peut être invoquée afin d’affaiblir ces mêmes pays démocratiques face aux ennemis, non pas de l’Occident, mais de la liberté elle-même.

    Si l’on ne peut aller jusqu’à la sentence définitive de Saint-Just, «pas de liberté pour les ennemis de la liberté» et à toutes les conséquences radicales qu’il y attachait, on peut tout de même affirmer que les pays démocratiques ne doivent pas permettre à la liberté des ennemis de la liberté de détruire celle-ci sans essayer de la protéger et de la garantir dans un monde où ces ennemis sont en très grand nombre et déterminés à user de la violence extrême pour l’abattre sans aucun état d’âme.

    Alexandre Vatimbella

     

     

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  • Le Centre doit s’opposer à la désespérante obscurité des extrêmes

    Depuis longtemps j’affirme ici que l’humanisme porté par le Centre et le Centrisme est le rempart le plus solide face au danger que représente le Front national ainsi qu’à ses diatribes démagogiques et antidémocratiques qui surfent sur le mécontentement des Français.

    Mais les temps que nous traversons et qui ne seront peut-être et heureusement qu’une péripétie anodine de l’Histoire, impose si tel n’était pas le cas de le dire et le redire, la répétition n’étant pas inutile, loin de là.

    D’autant que la Gauche et la Droite engluées aujourd’hui dans des affaires multiples et surtout par leurs pratiques le plus souvent clientélistes, mortifères à terme pour la démocratie, ne sont pas capables de répondre efficacement à ce déferlement de populisme haineux et revanchard qui flatte le côté le moins respectable de nos comportements.

    Le Centrisme, oui.

    En ce premier mai, Marine Le Pen, lors de la manifestation traditionnelle du Front national, a estimé que la France était dans la nuit des affaires et de la corruption, ajoutant que la lumière et l’espoir étaient désormais représentés par le Front national.

    Quelle rhétorique à la fois mensongère et dangereuse dont le contenu rappelle de biens mauvais souvenirs au moment où certains comparent avec beaucoup trop d’emphase notre époque à celle des années 1930...

    Les centristes doivent être, néanmoins, des vigies intransigeantes et attentives de la défense de la démocratie républicaine en refusant la banalisation de tous les extrêmes et de leurs discours, notamment celle, en cours, du Front national, non seulement, dans la population mais également dans les médias et les leaders d’opinion.

    Et oui, il doit dire, haut et fort, que le vote pour le Front national est un acte irresponsable, que chaque bulletin déposé en sa faveur dans l’urne fera perdre la France, tout comme tout bulletin en faveur du Front de gauche ou des formations d’extrême-gauche, car ils vont vers les tenants de politiques qui plongeraient la France dans une crise d’une ampleur dévastatrice.

    Demain, si nous voulons être encore des gagnants, c’est parce que nous aurons dit non aux archaïsmes destructeurs de l’extrême-droite et de l’extrême-gauche, ces deux conservatismes réactionnaires au sens littéral de ces deux mots.

    Conservatisme des droits acquis ou nationaliste au mépris de la réalité d’un monde ouvert et mondialisé. Réaction à la modernité démocratique et à l’édification inévitable d’un nouvel ordre mondial où l’Union européenne doit prendre toute sa place, c’est-à-dire une des toutes premières.

    Le peuple français s’est battu pendant des décennies pour bâtir un pays qui est aujourd’hui dans les premières puissances mondiales. Ce combat des générations précédentes n’a pas été de tout repos et rien n’a jamais été acquis comme on le constate actuellement où nous devons conduire une mutation douloureuse mais nécessaire qui seule nous permettra de repartir de l’avant et construire une France européenne du XXI° siècle, dynamique et prospère pour tous dans le juste équilibre et avec les valeurs de liberté, de solidarité, de tolérance et de respect.

    Notre communauté nationale a connu, tout au long de son histoire, des hauts et des bas. Ces derniers devraient nous rappeler constamment de ne pas tenter certaines aventures qui finissent toujours mal.

    De même, la démocratie républicaine est un bien inestimable mais fragile parce qu’elle repose, in fine, sur l’humanisme et le sens des responsabilités de chacun. Il nous faut donc la défendre comme toutes les attaques dont elle est constamment l’objet alors que nous agissons comme si elle était un roc indestructible qui résistera à tous les coups de forces.

    Si, demain, une obscurité désespérante et oppressive s’abat sur la France, c’est que nous aurons été les complices de ceux qui veulent la propager pour s’accaparer le pouvoir au nom d’idéologie totalitaire et non le rendre au peuple.

    Mais nous avons le pouvoir d’écrire une autre histoire à condition de ne pas baisser les bras.

    C’est au courage que l’on reconnaît les grands peuples qui écrivent leur Histoire avec un grand H.

    Alexandre Vatimbella

     

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  • Les ravages inquiétants du populisme et du consumérisme

    Les adversaires, parmi lesquels ses ennemis les plus résolus, de la démocratie républicaine libérale défendue par le Centre et le Centrisme ont tout intérêt à la survenance de périodes de crises quelles qu’elles soient.

    On le voit bien aujourd’hui où les voilà qui saisissent n’importe quel motif ou incident pour s’attaquer aux principes mêmes démocratiques, ceux qui, pour imparfaits qu’ils soient, ont permis l’établissement de pays avancés riches et de sociétés ouvertes où chacun bénéficie de la liberté d’expression et de la protection de la loi contre l’arbitraire du pouvoir ainsi que contre la violence des autres.

    Deux des pires dangers de la démocratie montent actuellement en puissance, tant à droite qu’à gauche, les comportements populistes et les revendications consuméristes qui conduisent à des discours démagogiques et clientélistes de la part des politiques.

    Les premières estiment que la démocratie républicaine n’est qu’un système pourri dès le départ, générant la chienlit, la corruption et le désordre des «élites», et qu’il faut y mettre de l’ordre coûte que coûte en s’attaquant en priorité au personnel politique, aux institutions et en contestant les résultats des élections lorsqu’elles ne vous sont pas favorables.

    Les deuxièmes, phénomène beaucoup plus récent, considèrent la démocratie comme un vaste hypermarché où l’on peut faire ses courses en choisissant les biens et les services dont on a envie sans se préoccuper de ce que la signifie pour les autres, que ce doit au niveau de l’individu ou de la collectivité, l’idée étant que l’on a le «droit à».

    Ces deux types de comportements, qui ont, chacun, des dimensions individuelles et collectives, ont d’ailleurs plus de points commun qu’on ne le croit au-delà de leur remise en cause de la démocratie libérale.

    Le premier est qu’ils ne peuvent exister que grâce aux règles démocratiques…

    En outre, tous deux demandent que la démocratie soit à leur service et se plient à leurs volontés et leurs caprices qui sont changeants et souvent épidermiques.

    Mais, soyons clairs, le populisme et le consumérisme ne viennent pas de nulle part. Si, aujourd’hui, nous en sommes là, c’est qu’ils sont attisés par certains responsables politiques soi-disant responsables qui s’en délectent mais également parce qu’ils sont les premiers à allumer les premières braises par des discours et des actes démagogiques et clientélistes afin d’attiser des comportements extrêmes pour ensuite surfer sur la vague des mécontentements.

    Le comportement d’un homme comme Jean-François Copé suscite ainsi nombre d’interrogations. Le voilà qui récupère de manière démagogique les thèmes d’extrême-droite sans vergogne mais lorsque l’on parle de publier le patrimoines des politiques s’insurgent contre le voyeurisme du «peuple» qu’il a lui-même excité pendant des mois et des mois.

    A l’opposé, François Fillon, lui, évite les provocations, ce qui nous rappelle fort opportunément que la bataille pour la présidence de l’UMP n’était pas seulement une question d’hommes mais aussi et surtout celle d’une vision de la société et d’une façon de faire de la politique.

    Et n’oublions jamais que quand des hommes politiques comme monsieur Copé joue un double-jeu, la victime est toujours la même, la démocratie.

    Mais ceux qui jouent la carte du clientélisme pour contenter des demandes consuméristes déraisonnables (comme l’adoption pour les couples gays) sont également responsables du climat délétère qui s’installe, contaminant la société tel un poison aux effets lents mais extrêmement toxiques.

    Car, derrière, les adversaires de la démocratie libérale comme Marine Le Pen ou Jean-Luc Mélenchon en profitent pour tenter de la discréditer alors que leurs modèles de société d’un autre temps seraient, non seulement, liberticides, mais plongeraient le pays dans une crise économique et sociale sans précédent.

    Enfin, ce qui est également intéressant de noter dans l’évolution du populisme et du consumérisme, c’est qu’ils fonctionnent de plus en plus de manière semblable.

    Le premier nommé était jusqu’à présent essentiellement un mouvement social alors que le consumérisme était avant tout une attitude individuelle.

    Aujourd’hui, le populisme est souvent issu d’une agrégation de comportements consuméristes (comme, par exemple, la demande que la collectivité se plie à une vision individuelle partagée par un groupe plus ou moins nombreux) et le consumérisme prend de plus en plus des formes collectives de revendications (comme, par exemple, celle d’un droit pour une communauté particulière).

    Pour autant, ce n’est pas le fameux et nébuleux «intérêt général» ou l’imprécis «bien commun» qui permettre de résoudre l’équation «ni populisme, ni consumérisme» mais bien le principe du «Juste équilibre» propre au Centrisme qui rejette la démagogie et le clientélisme.

    Celui-ci, je le rappelle, vise à donner le plus de satisfaction possible à tous les citoyens tout en sachant que personne ne peut être contenté totalement. Ainsi, c’est dans l’harmonie (et non la confrontation) de tous les intérêts particuliers que le politique bâtit sans relâche le juste équilibre de la communauté.

    C’est uniquement de cette façon que, non seulement, l’on pourra préserver les acquis démocratiques mais, surtout, les adapter à la nouvelle réalité des sociétés contemporaines.

    Seule le Centrisme aujourd’hui se bat contre la démagogie et le clientélisme, les deux plaies de la démocratie républicaine.

    Alexandre Vatimbella

     

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  • Le rêve humaniste du Centre d’une société équilibrée

    Il y a, bien sûr, le fameux rêve américain qui a façonné tant d’espoirs de vie meilleure dans le monde; il y a aussi le «modèle français» devenu dans la bouche de François Hollande, le «rêve français» qui consiste dans la mise en place d’une république sociale et égalitaire; il y a depuis peu le rêve chinois que veut promouvoir le nouveau numéro un du pays, Xi Jinping, dont le moteur, semble-t-il, est de ravivé l’utopie communiste par une vision purement nationaliste, un paradoxe de plus dans l’empire du milieu; il y a le projet, ne l’oublions pas, d’une fédération européenne que certains qualifient de rêve mais qui est en train de s’étioler, petit à petit, face à la résurgence des égoïsmes nationaux et des replis frileux devant une tâche pourtant si exaltante.

    Et puis il y a le rêve humaniste du Centre d’une société basée sur l’être humain et érigée sur le principe du juste équilibre.

    Ce rêve là est peut-être moins clinquant que les autres dans les images qu’il véhicule mais il propose moins de chimères et produira beaucoup plus de concret pour tous.

    Son objectif, créer une communauté de personnes libres et responsables, respectueuses les unes des autres et où chacun pourra se réaliser en réalisant son projet de vie.

    Rien de fantasmagorique, ici, mais plutôt cet espoir raisonnable d’une existence accomplie dans une société équilibrée.

    Bien entendu, l’objectif n’est pas de promouvoir la morosité et la médiocrité d’une petite vie sans aspérités, c’est même le contraire. Il s’agit de libérer l’ensemble des potentialités réelles que nous avons tous en nous afin que chacun d’entre nous puisse vivre sa vie du mieux possible et, en retour, en faire bénéficier, d’une manière ou d’une autre, la communauté dans laquelle il vit.

    L’important est de (re)partir de l’humain afin que renaisse cet envie et cet espoir, moteurs essentiels des grandes épopées de l’humanité, non pas de quelques uns mais de tous.

    Car, en ces temps de grands doutes dans les pays avancés mais aussi de questionnement dans les pays émergents et de craintes dans les pays en développement, il nous faut retrouver cette confiance dans le présent et l’avenir qui seule peut permettre au genre humain de se dépasser et de mettre son intelligence et ses facultés au service le projet de construire la mondialisation humaniste, unique voie pour bâtir un monde de paix et de progrès.

    C’est en portant ce rêve qui doit devenir réalité que les centristes apporteront leur pierre indispensable à l’édifice de l’humanité.

    Alexandre Vatimbella

     

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  • L’humanisme du Centre, seule réponse à la montée des populismes démagogiques

    Partout dans le monde et plus particulièrement en Europe, on assiste à ce que l’on appelle communément «une montée des populismes» dont le score important du parti du comique Beppe Grillo aux dernières élections italiennes en est la dernière manifestation.

     

    Même si le phénomène n’est pas récent - nombre des partis ou mouvements populistes démagogues existent depuis longtemps à l’instar du Front national en France -, force est de reconnaître qu’il prend de l’ampleur sur fond de crise économique, de mal-être identitaire et d’un manque de repères et de valeurs alors que s’estompe de plus en plus l’espoir en un avenir meilleur.

     

    Si certains faits sont irréfutables comme le manque de croissance et la montée du chômage, d’autres, en revanche, sont montés en épingle par les leaders populistes et repris largement par les médias.

     

    Ainsi, il est évidemment beaucoup plus sûr de se promener à Paris le soir qu’au Moyen Age mais même que pendant une grande partie du XX° siècle. Relisons les journaux de l’époque ou les œuvres littéraires, pour se rendre compte, par exemple, qu’une fois passé la «barrière» de la Porte d’Italie, on basculait dans un no man’s land particulièrement effrayant à la fin du XIX° siècle.

     

    De même, nous n’avons jamais été aussi riches dans les pays avancés avec une espérance de vie qui s’allonge sans cesse.

     

    Il ne s’agit pas ici, néanmoins, de discuter chiffres mais de parler de cette résurgence inquiétante de mouvements qui n’ont rien à voir avec la démocratie républicaine et qui n’en ont rien à faire des réalités, fonctionnant largement sur le fantasme négatif.

     

    Le problème avec le populisme démagogique est que les opportunistes qui le représentent font croire au peuple qu’ils lui donnent la parole alors qu’ils ne font qu’exacerber les passions et les angoisses parfois irrationnelles de groupes plus ou moins nombreux, qu’ils désignent des boucs émissaires afin de s’emparer du pouvoir ou, tout au moins, pour le déstabiliser à leur profit.

     

    En outre, ils ne proposent pratiquement rien de réellement constructif, sachant que si leurs programmes étaient mis en œuvre, ces derniers conduiraient à la ruine les pays qui les adopteraient.

     

    Le populisme n’aboutit pas à une démocratie plus approfondie mais à une confiscation de celle-ci au profit d’intérêts souvent nébuleux.

     

    Face à cela, on trouve la Gauche et la Droite qui défendent des clientélismes qui sont souvent l’antichambre du populisme. Une fois déçus leurs électeurs ont tendance à verser dans un dépit revanchard et deviennent sensibles aux sirènes des opportunistes démagogues.

     

    Et on trouve, bien évidemment, le Centre avec son projet de démocratie républicaine humaniste où tout le monde à sa place, où tous les talents peuvent éclore, où la liberté indispensable ne peut se passer de la solidarité et où la tolérance va de pair avec le respect de l’autre.

     

    Cette vision humaniste place l’être humain au centre de tout et non à la marge comme n’étant qu’un simple pion, un outil productif, un anonyme sans intérêt dans le grand mouvement du monde.

     

    Elle est la réponse à cette demande de reconnaissance et de sécurisation des individus.

     

    Elle permet de retrouver du sens à la construction d’une maison commune sans haine et sans angoisse qui respecte la différence de chacun, qui s’en nourrit même au lieu de la craindre et de la rejeter.

     

    A l’inverse, les populistes proposent une société d’exclusion, une société de bouc émissaires (l’étranger, le riche, le jeune, etc.) et de contrôle à tous les niveaux.

     

    La démocratie est un combat de tous les jours à l’inverse de ce que croient les peuples qui ont maintenant l’habitude de la vivre.

     

    Et ce combat est évidemment collectif même s’il met la personne et sa réussite individuelle comme principal objectif.

     

    Un combat qui est loin d’être terminé car la démocratie doit être encore approfondie, améliorée, réformée et devra l’être continuellement pour être, à la fois, fidèle à ses principes et ses valeurs, mais aussi en phase avec son époque et les aspirations des individus qui la font vivre.

     

    Le Centrisme n’est pas, de ce point, la meilleure réponse aux populismes et aux extrémismes de tous bords, il est la seule.

     

    Alexandre Vatimbella

     

     

     

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  • Le Centre face au désarroi et à la défiance des Français

    Les Français n’ont pas peur (seuls 10% d’entre eux l’affirment) mais ils sont inquiets affichant un état d’esprit où domine la méfiance (32%), la morosité (31%) et la lassitude (29%), bien avant un quelconque enthousiasme (12%).

    Quant à leurs préoccupations principales, elles concernent, sans surprise, le chômage (56%), le pouvoir d’achat (44%), les retraites (27%), les impôts et les taxes (27%), la santé et la qualité des soins (24%).

     

    Deux sondages d’envergure particulièrement intéressants font ainsi le point sur la vision des Français vis-à-vis de la société et leurs rapports avec celle-ci (*).

     

    Les résultats, on l’imagine, ne sont guère brillants en cette période de crise économique plus ou moins larvée, de chômage élevé, de questionnements identitaires, de difficultés à redéfinir les bases d’un lien social qui prennent en compte les avancées de la modernité sans détruire les solidarités essentielles et où une définition universelle d’un vivre bien ensemble ne semble plus aller de soi.

     

    C’est également une claque pour le monde politique avec des citoyens qui sont pour le moins critiques quant à son intégrité, son utilité et son intérêt.

     

    85% des Français estiment que les politiques ne se préoccupent pas assez ou pas du tout de ce qu’ils pensent, 66% qu’il vaudrait mieux que ce soient les experts qui décident en lieu et place des politiques, 62% que la plupart des hommes et des femmes politiques sont corrompus, 82% que ceux-ci agissent d’abord pour leurs intérêts personnels avant ceux de leurs administrés, 72% que le système politique marche mal.

     

    Pas étonnant dès lors que 54% pensent que la démocratie ne fonctionne pas très bien ou pas bien du tout.

     

    Encore moins étonnant est que 0% (!) des Français soient enthousiastes vis-à-vis de la politique (38% méfiants, 26% dégoûtés) et que seuls 12% fassent confiance aux partis politiques.

     

    Mais ce n’est pas tout.

     

    Ainsi, s’ils font confiance à 56% au conseil municipal, à 45% au conseil régional et 44% au conseil général, ils ne sont que 33% à en faire de même pour l’Europe, 31% pour la présidence de la république, 28% pour l’Assemblée nationale (mais 40% pour le député de leur circonscription), 26% pour le gouvernement.

     

    A noter que tous ces pourcentages sont en baisse par rapport aux précédentes enquêtes.

     

    Cependant, il ne faudrait pas en conclure trop rapidement que cela vient de la politique elle-même car 59% des Français se déclarent assez ou beaucoup intéressés par celle-ci. C’est plutôt de la manière dont elle est faite.

     

    De même, la démocratie demeure une valeur sûre puisque 65% des Français estiment que le vote est le moyen d’exercice le plus efficace pour influer sur les décisions politiques (9% pensent que c’est en militant dans les partis).

     

    Ce qui est également très prégnant dans ces enquêtes est la sensation que le politique apporte souvent les mauvaises réponses à des questions essentielles et que, déconcertés et désorientés, les Français se réfugient dans une sorte de cocon protecteur afin de ne pas devoir affronter les réalités.

     

    Dès lors, il est dans l’ordre des choses que les Français souhaitent que leur pays se protège encore plus du monde (46% contre 29% qu’il s’ouvre plus à celui-ci) et qu’ils ressentent la mondialisation comme une menace (61%) plutôt que comme une opportunité (39%).

     

    Et s’ils sont très majoritairement pro-européen, 53% d’entre eux veulent renforcer le pouvoir de la France dans les décisions la concernant (23% voulant renforcer les pouvoirs de l’UE).

     

    Néanmoins, il ne faudrait pas, non plus, analyser ces deux sondages comme un refus du réel. Les Français, dans le même temps, sont conscients que le capitalisme est le seul système économique efficace (51% pensent qu’il faut le réformer sur quelques points, 6% qu’il ne faut rien changer contre 41% qu’il fait le réformer en profondeur), que ce sont les entreprises privées qui sortiront le pays de la crise (53% veulent que l’Etat leur accorde plus de confiance) que l’euro est utile (72% sont pour son maintien).

     

    Et, surprise, ils sont même 72% à estimer que c’est une bonne chose de gagner beaucoup d’argent (au diable, la fameuse «honte catho» d’être riche!).

     

    Devant ce tableau contrasté mais néanmoins peu chatoyant, le Centre a-t-il une réponse?

     

    Disons d’abord que la mission du politique est d’expliquer le plus pédagogiquement et le moins démagogiquement possibles les enjeux essentiels qui se présentent à la France, d’apporter une vision apaisée de la situation, de faire de réelles propositions constructives et consensuelles afin que des décisions soient prises dans l’action et non dans la réaction et que des mesures efficaces soient mises en place.

     

    L’important est de parler à tout le monde et non à des clientèles particulières avec, comme résultat désastreux, de faire croire aux Français que les politiques n’agissent que pour leur propre camp et non pour le bien du pays tout entier.

     

    Dans ce cadre, le Centre, grâce aux valeurs et aux principes du Centrisme, possède un net avantage sur la Gauche et la Droite pour refonder une foi dans le politique mais aussi pour offrir des réponses et des solutions adéquates à la situation actuelle.

     

    Avec le principe de juste équilibre, il parle à tout le monde; avec sa valeur du respect, il n’oublie personne.

     

    Juste équilibre et respect sont là, entre autres, pour établir cette confiance indispensable des citoyens en leurs dirigeants, dans l’idée que ces derniers agissent en faveur de tous et pour le bien de tous.

     

    Mais le juste équilibre est également le principe de toute décision et le moteur de toute mesure politiques.

     

    Rappelons qu’en politique, le juste équilibre vise à donner le plus de satisfaction possible à tous les citoyens tout en sachant que personne ne peut être contenté totalement. Il vise tous les intérêts particuliers sans promesses démagogiques.

     

    Et c’est dans l’harmonie de tous les intérêts particuliers que se bâtit le juste équilibre de la communauté.

     

    Il s’agit de marier individu et communauté, liberté et solidarité, esprit d’entreprendre et besoin de sécurité, etc. Ces couples paraît-il antinomiques et soi-disant ennemis irréconciliables doivent au contraire se réunir, se compléter, se succéder dans un mouvement circulaire.

     

    Chacune de leurs composantes doit ainsi sortir ses meilleurs atours et apporter son équilibre dans son couple pour lui permettre de contribuer à l’équilibre général de la société.

     

    Concrètement, le Centre prône une politique d’efforts où ceux-ci sont réellement partagés et grâce auxquels chacun sera, in fine, gagnant.

     

    Ainsi, si les riches doivent participer au redressement du pays, il faut mettre en place des législations qui permettent aux entrepreneurs d’avoir une grande liberté pour créer de la richesse et être à leurs côtés quand ils ont besoin d’être accompagnés dans cette aventure à hauts risques.

     

    De même, si les salariés doivent accepter une flexibilité plus grande dans leurs emplois, il faut mettre en place des législations qui, en cas de licenciement, les aident financièrement mais, surtout, logistiquement, à retrouver du travail le plus vite possible et à être plus strict avec les entreprises qui pourraient licencier à tout va sans réels motifs.

     

    Il convient, en matière d’éducation et de formation, d’offrir la même chance pour tous mais également de permettre à ceux qui ont des talents de pouvoir les exprimer pour eux-mêmes, d’abord, pour la collectivité tout entière, ensuite et leur permettre de récolter le fruit de leur travail et de leurs capacités sans les montrer du doigt.

     

    Sans oublier que si le politique demande, avec raison, aux citoyens d’être des individus responsables, il doit y avoir une contrepartie.

     

    Celle-ci est, d’une part, que les politiques soient également responsables, sans échappatoire, et, d’autre part, qu’ils tiennent un discours honnête sur la réalité qui nous entoure et non des promesses sans lendemain qui minent la confiance des Français élections après élections ainsi que dans le gouvernement du pays.

     

    La réaction horrifiée de la grande majorité des politiques au vu des résultats de ces deux sondages ne doit terminer encore une fois en eau de boudin et que rien ne bouge jusqu’au jour où il sera vraiment trop tard.

     

    En désignant, jours après jours, comme boucs-émissaires les fonctionnaires européens bornés, les immigrés inassimilables, les chômeurs fainéants, les riches patrons profiteurs, les jeunes irrespectueux, les commerçants voleurs, les assurés sociaux assistés, etc. nous répétant qu’ils sont responsables de tous nos maux, les politiques – qui, eux, répètent-ils, tentent désespérément de changer les choses - sont les grands responsables du désarroi et de la défiance des Français envers la France et, par voie de conséquence, envers ceux qui la gouvernent.

     

    Les discours populistes et démagogiques font gagner des élections, c’est sûr, mais, tout aussi sûr, ils font perdre la France.

     

    Alexandre Vatimbella

     

     

     

    Voir le site Le Centrisme

     

     

     

    (*) Baromètre sur la confiance politique, vague 4, réalisé par Opionway du 5 au 20 décembre 2012 sur un échantillon de 1509 personnes de 18 et plus interrogées en ligne / Sondage France 2013: les nouvelles fractures, réalisé par Ipsos du 9 au 15 janvier 2013 sur un échantillon de 1019 personnes de 18 ans et plus interrogées en ligne

     

  • Le Centre et la réforme juste

    Certains affirment que c’est dans les temps difficiles que l’on peut réformer en profondeur un pays, au moment où celui-ci est face à l’urgence et que son peuple ne peut plus reculer, ni faire l’autruche et doit absolument et immédiatement prendre des décisions fortes.

    D’autres, au contraire, estiment que c’est en période faste que l’on peut s’attaquer correctement aux dysfonctionnements et aux blocages car, justement, les réformes à mettre en place seront moins douloureuses dans un tel contexte.

     

    En réalité, l’histoire nous montre qu’il n’y a pas de périodes favorables et que les gouvernants ainsi que les gouvernés tentent toujours de repousser le plus loin possible les réformes importantes comme on le fait avec le rendez-vous chez le dentiste, que l’on ait une rage de dent ou pas!

     

    C’est pourquoi, la réforme n’est pas un moment particulier dans la gouvernance d’un pays mais fait partie intégrante et constante de celle-ci comme je l’ai souvent écrit, une sorte de réforme permanente.

     

    Une réforme qui doit être équilibrée, responsable et pragmatique, une réforme juste.

     

    C’est le Centre et le Centrisme qui, prioritairement, portent en eux un tel projet politique. C’est d’ailleurs ce qui les distingue des clientélismes conservateurs défendus par la Droite et la Gauche.

     

    Dans la période difficile que connait actuellement la France (ainsi que l’Europe), c’est évidemment dans cette voie qu’il faut s’engager sans plus attendre (et c’est ce qu’ont fait d’ailleurs plusieurs gouvernements, sans évoquer ici la pertinence ou non des réformes entreprises). Cependant, une fois l’embellie en vue, il ne faudra pas, tout d’un coup, s’arrêter de réformer.

     

    Ce serait une erreur fondamentale.

     

    Car, la réforme, c’est l’ajustement continuel dont a besoin un pays pour avancer vers un avenir meilleur (que celui-ci soit économique, social ou sociétal).

     

    Mais attention, la réforme pour la réforme n’a aucune pertinence.

     

    La réforme, au-delà de son efficacité, doit être juste, c’est-à-dire avoir un sens et un objectif.

     

    Le sens, il faut le trouver dans les valeurs qui la sous-tendent. En l’occurrence, la réforme juste pour le Centrisme, au-delà de son principe de juste équilibre, doit être passée au prisme de la liberté, de la tolérance, de la solidarité ainsi que du respect.

     

    Quant à l’objectif, il est de construire une société humaniste où l’humain est le centre de tout et dont le but est d’apporter le mieux possible à tous sans pénaliser aucun.

     

    Sans ce sens et cet objectif, la réforme est un jeu intellectuel, voire dangereux.

     

    De même, il y a bonne et mauvaise réforme.

     

    Bien entendu, il y a celle qui ne répond pas au défi conjoncturel du moment, soit parce qu’elle est trop timide et superficielle ou, à l’inverse, trop radicale, soit qu’elle s’attaque à un domaine qui n’a pas besoin d’une réforme de ce type.

     

    Malheureusement, elle fait souvent partie de l’aléa politique, prise dans l’immédiat et sans le recul nécessaire (quelques fois, il est vrai, impossible à prendre).

     

    Néanmoins, on peut dire qu’en matière structurelle, la mauvaise réforme est souvent celle qui ne répond qu’à des critères idéologiques et non à la réalité des choses.

     

    Ainsi, par exemple, quand on parle de réforme de l’Etat, la question n’est pas «plus» (Gauche) ou «moins» (Droite) d’Etat mais «mieux» (Centre) d’Etat, c’est-à-dire à un Etat qui fasse mieux avec des coûts rationalisés.

     

    C’est pour cela qu’il faut également une méthode pour réformer.

     

    Si l’on était dans un système où la réforme permanente est au cœur des décisions, on pourrait, grâce à elle, modeler au fur et à mesure la société dans la paix sociale afin qu’elle s’adapte en douceur aux nouveaux défis qui se présentent à elle constamment.

     

    On pourrait ainsi faire l’économie de nombre de crises ainsi que d’affrontements idéologiques qui interviennent une fois que l’on ne peut faire autrement que d’agir de manière radicale et souvent sans les accompagnements nécessaires.

     

    Mais cela voudrait dire que nous serions dans le règne de la responsabilité et de la clairvoyance, deux caractéristiques fondamentales qui doivent être portées, à la fois, par les gouvernants et les gouvernés.

     

    Cette année 2013 sera très difficile pour la France et les Français. Comprendrons-nous enfin que nous aurions pu éviter d’en arriver là si nous avions accepté de regarder la réalité en face et de faire en sorte de nous y préparer, non pas pour la subir comme cela va être le cas, mais pour l’accompagner et en être des gagnants.

     

    Espérons, toutefois, que ce qui nous arrive soit une bonne leçon que nous retenions pour le futur et que nous changions nos mentalités et notre irresponsabilité.

     

    Si tel était le cas, nous serions alors dans l’ère de la maturité de la démocratie républicaine.

     

    Alexandre Vatimbella

     

     

     

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  • L’Année du Centrisme en France. 2012, naufrages électoraux et recomposition du Centre en cours

    2012 a été une «annus horribilis», véritablement une année terrible, pour le Centre qui a touché un de ses points les plus bas depuis bien longtemps tant en matière électorale que de force capable d’influencer le débat politique.

    Comme toute catastrophe de ce genre, un mouvement de reconstruction s’est mis en route dans la foulée dont il est trop tôt pour juger de son éventuel succès ou de son échec.

     

    - Naufrages électoraux

     

    S’il faut parler, évidemment, du nouvel et sévère échec de François Bayrou à la présidentielle où il n’est arrivé qu’en cinquième position derrière François Hollande et Nicolas Sarkozy mais, plus grave, également derrière Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon, ne parvenant pas à dépasser la barre des 10%, il ne faudrait pas oublier que tout le Centre a sombré dans cette année électorale.

     

    Que dire ainsi de la défaite de ce même Bayrou aux élections législatives qui ont suivi la présidentielle et de tout son Mouvement démocrate (à peine deux élus) ainsi que de tous les autres partis centristes.

     

    Que dire du Nouveau centre, fort soi-disant de ses trente députés mais incapable de s’unir derrière la candidature présidentielle de son président, Hervé Morin, qui, crédité de 1% des intentions des vote, voire moins, n’est même pas parvenu à réunir les 500 parrainages nécessaires pour être présent à l’élection alors que le trublion Jacques Cheminade, lui, n’a pas eu ce problème…

     

    Un Nouveau centre qui a ensuite et sans surprise explosé en plein vol avec le départ d’une partie de ses élus et de ses cadres derrière son président délégué et ennemi féroce de Morin, Jean-Christophe Lagarde dans un parti, la FED (Fédération européenne et démocrate) dont la création n’apparaît pas clairement à l’heure actuelle comme indispensable et qui s’est d’ailleurs immédiatement ralliée à l’UDI de Jean-Louis Borloo.

     

    Il faut dire que Lagarde, sans doute par ambition personnelle (tout à fait respectable au demeurant), a été le principal fan de Jean-Louis Borloo dans son entreprise de récupération des centristes pour ses visées également personnelles.

     

    Que dire également de l’Alliance centriste qui n’a jamais réussi à sortir de l’anonymat depuis sa création et est demeurée un groupuscule sans militants (mais avec quelques notables élus essentiellement au Sénat) et sans projet.

     

    Voilà un parti qui justifiait son existence par la volonté de réunir les centristes et qui, lors du premier tour, se rallia derrière François Bayrou contre Hervé Morin (après avoir fait alliance avec celui-ci un temps) et après les législatives rejoignit immédiatement le camp centriste opposé de l’UDI (en critiquant vertement François Bayrou)…

     

    Il y avait là tout l’opportunisme qui fait tant de mal au Centre depuis longtemps.

     

    Quant au Mouvement démocrate, assommé par l’échec de son chef et unique ciment, François Bayrou, il est demeuré ce qu’il a toujours été, une création d’un homme pour un destin personnel, sans élus et avec, dorénavant, peu de militants.

     

    Un gâchis énorme alors que le MoDem est certainement la formation politique qui défend la position la plus proche de ce que devrait être un Centre indépendant s’appuyant sur une vision réellement Centriste.

     

    A tous ces échecs, il ne faudrait pas oublier d’adjoindre celui… de l’UMP (à la fois électoralement et politiquement avec la crise interne lors de la guerre entre François Fillon et Jean-François Copé).

     

    Rappelons que l’objectif de cette dernière lors de sa création était de réunir Droite et Centre dans une même formation.

     

    Pourtant, dès le départ, les centristes y ont toujours été marginalisés (même si Jean-Pierre Raffarin fut le premier ministre de Jacques Chirac) et l’UMP fut toujours considérée comme un parti de droite et non un parti de droite et du Centre, a fortiori, un parti de centre-droit.

     

    Le départ de Pierre Méhaignerie «centriste historique» de l’UMP pour l’UDI est assez anecdotique mais montre malgré tout le désarroi de ces centristes umpistes phagocytés et leur incapacité de pouvoir peser sur la ligne politique de l’UMP depuis 2002 et, surtout, 2007.

     

    - Bayrou et Borloo

     

    Au niveau des hommes, le Centre, à tort ou à raison, est désormais incarné par deux leaders, François Bayrou et Jean-Louis Borloo.

     

    Malgré la claque qu’il a prise à la présidentielle, François Bayrou (président du Mouvement démocrate) demeure l’une des figures centrales du Centre.

     

    Cela veut-il dire qu’il à l’étoffe d’un grand homme politique ou bien que le Centre est désespérément vide de toute personnalité de premier plan?!

     

    Une réponse peut-être donnée par l’extrême facilité avec laquelle Jean-Louis Borloo (président du Parti radical et de l’UDI), qui n’a rien d’un centriste et qui le revendique haut et fort, a pu, tels autrefois Edouard Balladur et même Valéry Giscard d’Estaing, récupérer les troupes éparpillées du centre-droit derrière sa bannière.

     

    Les hommes et femmes d’avenir du Centre sont encore à chercher avec une loupe, voire un microscope! On peut, tout de même, citer les deux Jean-Christophe, Lagarde (président de la FED) et Fromantin (député-maire de Neuilly-sur-Seine).

     

    Espérons que les années qui viennent apporteront quelques fournées salutaires dans ce domaine quasi-désertique pour l’instant…

     

    - Création de l’UDI

     

    Avec la déconfiture de François Bayrou et des centristes aux élections présidentielles et législatives, la création de l’UDI (Union des démocrates et indépendants) est le deuxième événement de l’année dans la galaxie centriste française.

     

    Grâce à cette déconfiture, au désarroi des centristes et à un bon timing, Jean-Louis Borloo a pu créer cette structure (d’abord sous la forme d’un groupe à l’Assemblée nationale puis d’un parti) encore fédérale pour ses ambitions personnelles en agrégeant autour de lui la très grande majorité des personnalités de centre-droit mais aussi nombre d’autres venues de la «droite modérée» ainsi que de la Droite tout court.

     

    Ce qui fait de l’UDI plutôt un parti de droite modérée que de centre-droit.

     

    D’autant que Borloo n’a pas réussi, pour l’instant, à vider, loin de là, l’UMP de tous les centristes ni à récupérer une grande partie du Mouvement démocrate.

     

    De même, le parti demeure encore un assemblage de bric et de broc où les leaders se contredisent à périodes répétées quand ils ne de détestent pas entre eux (Morin et Borloo se détestent, tout comme le premier nommé et Lagarde, par exemple).

     

    En outre, si l’UDI a une bonne image dans la population (ce qui est de bon augure pour son avenir), elle a complètement raté son premier rendez-vous électoral avec la défaite d’un de ses députés lors d’une partielle après son invalidation par le Conseil Constitutionnel.

     

    Pire, la défaite du maire de Saint-Maur-des-Fossés (Val-de-Marne), Henri Plagnol, n’est pas venue de la Gauche mais de l’UMP, pourtant présentée comme moribonde par Jean-Louis Borloo, sous la personne de son ancien adjoint à la marie. Sylvain Berrios.

     

    Une entrée en la matière qui fait quelque peu tâche d’autant que Berrios ne bénéficiait même pas de l’investiture de l’UMP qui avait été donnée à Plagnol!

     

    - Le projet centriste en panne

     

    Autant dire qu’avec toutes ces péripéties électorales et organisationnelles (sans parler des problèmes d’égos), le projet centriste de gouvernement n’a pas beaucoup progressé en 2012.

     

    La plateforme électorale de François Bayrou était peu claire et le programme de l’UDI encore largement à définir.

     

    Ce qui a d’ailleurs exclu les centristes de tous les grands débats nationaux et internationaux à part celui sur la nécessité de réindustrialiser la France et sur la nécessité de s’attaquer aux abyssaux déficits des finances publiques.

     

    Néanmoins, on attend toujours ce projet de société humaniste, équilibrée et européenne, qui est la marque de fabrique du Centre dont on a peine à discerner les contours exacts et les fondements dans les propos actuels des leaders centristes.

     

    - Centre, centre-droit et centre-gauche

     

    Un des débats de cette année a été, encore et toujours, la place du Centre sur l’échiquier politique français.

     

    Ainsi, le Centre est-il plutôt proche de la Droite ou de la Gauche ou se trouve-t-il à équidistance des deux, ou ailleurs?

     

    On sait que les centristes se mélangent souvent les pédales dans ce positionnement pourtant essentiel et qu’ils ne sont guère aidés en cela par les adversaires du Centre, en particulier ceux qui prétendent qu’il n’existe pas.

     

    C’est de bonne guerre évidemment de la part de ces derniers mais est une faiblesse politique évidente des centristes.

     

    Le Centre, faut-il le rappeler, d’abord, n’est pas l’allié préférentiel, ni de la Droite, ni de la Gauche. Durant son histoire, il a été allié avec la Droite et la Gauche sans pour autant renier ce qu’il était.

     

    Ensuite, le Centre n’est pas un «juste milieu» politique, c’est-à-dire qu’il n’est pas la moitié de la Gauche et la moitié de la Droite, qu’il ne se définit pas par rapport à la Droite et la Gauche mais qu’il est un «juste équilibre» et qu’en cela il a un positionnement politique particulier dont on peut même dire qu’il est la référence qui positionne les clientélismes de droite et de gauche.

     

    Mais ce juste équilibre n’est pas non plus assimilable à une union nationale comme s’est employé à le faire croire François Bayrou pendant la campagne présidentielle et qu’il continue à la prôner au nom du Centre.

     

    Si le Centre a un esprit consensuel et de compromis, cela n’a rien à voir avec une vision d’un grand rassemblement unitaire. Les centristes sont des démocrates et ils savent bien que la démocratie ne peut vivre que s’il y a des mouvements d’idées divergentes à partir, évidemment, de valeurs communes.

     

    Ce qui n’empêcherait pas, évidemment, le Centre de prendre toute sa part d’une union nationale si celle-ci s’avérait nécessaire ce qui n’a jamais été le cas ces dernières décennies.

     

    - Où est le renouveau?

     

    L’année 2012 n’a pas montré le moindre renouveau du Centre. Ce sera, s’il doit y en avoir un, pour 2013 ou, plus sûrement, pour 2014 avec les élections municipales et européennes. C’est ce que nous tenterons de déterminer dans une prochaine analyse.

     

    Alexandre Vatimbella

     

     

     

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  • Ne pas confondre le Centre avec le centre de la vie politique

    Pour les médias américains, le centre politique se trouve évidemment quelque part à équidistance des deux principales formations du pays, le Parti républicain et le Parti démocrate, quel que soit le positionnement de l’un ou de l’autre.

    Fort de ce principe, nombre de journalistes et commentateurs outre-Atlantique, au nom de l’équilibre qui doit régir leur traitement de la vie politique sont tombés dans le piège tendu par les extrêmes.

    Ce fut le cas dans les années 1960 où la diabolisation de la guerre du Vietnam par une partie de la gauche extrême a fini par définir l’étalon de la réflexion à son sujet et imposer un débat qui déplaçait le curseur de la modération vers les positions radicales de la gauche.

    C’est à nouveau le cas aujourd’hui mais, cette fois-ci, avec la droite extrême et ses vues - devenues largement majoritaires au sein du Parti républicain - sur les questions économiques, financières et fiscales (sans parler des questions sociétales) qui ont fini par déplacer ce curseur nettement à droite.

    Or ce principe est totalement erroné.

    En l’adoptant, on en arrive à identifier le «centre politique» avec le «centre de la vie politique à un moment donné», ce qui n’est pas du tout la même chose.

    Ici, les journalistes et les commentateurs confondent objectivité et vue équilibrée.

    Ainsi, en pratiquant cette vue, ils ont entériné le tour de passe-passe des extrémistes du Parti républicain.

    Celui-ci a consisté, d’abord à droitiser les positions républicaines, donc à déplacer vers la droite le centre de la vie politique actuelle et ainsi à faire croire que le centre politique également se trouvait désormais plus à droite.

    En demandant ensuite sans relâche au président Obama de faire un pas vers leurs nouvelles positions pour être soi-disant au centre et bipartisan alors qu’il l’était depuis le début de son mandat, ces extrémistes ont réussi en entraîner de nombreux médias avec eux dans cette supercherie.

    Le but était, au bout du compte, que les médias considèrent que le président s’était déporté sur sa gauche alors que son positionnement n’avait pas bougé d’un iota…

    C’est ce qui s’est passé même si, récemment, nombre de journalistes ont réactualisé leurs positions en parlant de la dérive droitière des républicains.

    Les élections de novembre prochain remettront peut-être les choses à leur place.

    Cet exemple d’intoxication idéologique permet, en tout cas, de réaffirmer que le Centre n’est pas une sorte de modération molle à équidistance des positions de la Gauche et de la Droite mais qu’il véhicule bien une pensée originale qui ne se laisse pas définir par le débat conjoncturel entre cette Droite et cette Gauche.

    Ce qui vaut pour les Etats-Unis, vaut également pour la France.

    Car, tout autant que les médias américains, les français estiment largement que le Centre est également un synonyme du centre de la vie politique.

    Une première remarque sur cette confusion malheureuse serait de dire que c’est toujours le Centre qui définit la Droite et la Gauche.

    Donc, si un positionnement politique est plus proche d’un autre, ce serait la Droite ou la Gauche qui seraient plus proche du Centre que l’inverse…

    Mais, au-delà de cette évidence (sans centre pas d’extrême, il ne peut exister une gauche et une droite dans la vie que par rapport à un axe central), le Centre n’est évidemment pas réductible à un bout de Gauche et un bout de Droite.

    Gouverner par le juste équilibre dans le but d’établir une société humaniste basée sur les valeurs de la liberté, de la tolérance, de la solidarité et le respect afin de garantir à tous les membres égaux d’une communauté - et sans aucun clientélisme de classe, de revenu, d’origine ou de tout autre acabit - de pouvoir s’épanouir et se réaliser à tous les niveaux ainsi que, surtout, s’émanciper pour profiter de leurs qualités et de leurs capacités dans la responsabilité, c’est-à-dire d’être à la fois responsables de leurs actes mais également d’être responsables de leurs existences qui leur appartiennent en les gérant comme bon leur semble dans le respect de l’autre, est le projet centriste.

    Plus fondamentalement, le concept de centre ne s’applique pas au milieu de la vie politique, ni ne se définit en référence à une droite et une gauche mais relève d’une démarche de philosophie politique mettant en avant la notion de juste équilibre pour bâtir une société la plus humaniste et harmonieuse possible qui n’a rien à voir avec un milieu géométrique ou géographique.

    Le Centrisme est ainsi une pensée qui veut qu’équilibre régisse le fonctionnement de la société afin de permettre à tous les intérêts individuels d’être maximisés sans en avantager certains par rapport à d’autres et que ceux-ci se réunissent, in fine, en un intérêt collectif partagé par tous caractérisé par le vivre bien ensemble.

    Le Centre est ainsi au centre de la société mais pas au centre de la vie politique et ne se détermine pas par la Gauche ou la Droite mais par rapport à un équilibre sociétal.

    Alexandre Vatimbella

     

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